Michel AUBERGER
   
             
   

« Adieu Ami Michel AUBERGER » 

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     Michel AUBERGER, promotion 1950-1954, nous a quitté ce 13 novembre 1999. Un impératif de bouclage du dernier journal nous a empêché de dire, comme nous l’aurions souhaité, toute notre tristesse et d'évoquer aussi ce que fut sa carrière, après sa sortie de l’École E.N.P.A. le 30 juin 1953.

     Il était né à Troyes (Aude), le 7 février 1935. A sa sortie de l’école, il est affecté au CIEES, Centre Interarmées d’Essais d’Engins Spéciaux, de Colomb Béchar. Il fait son service militaire, comme fusiller de l’Air et est cité à l’ordre de la Division aérienne avec attribution de la Croix de la Valeur militaire avec Étoile d’argent le 8 mars 1957.

   

Son service militaire effectué, il est de nouveau affecté au CIEES de Colomb Béchar qu’il quittera en juin 1960 : muté au Havre, à l’atelier de Construction relevant de la Direction des Études et Fabrication d’Armement (DEFA - Terre), comme chaudronnier formeur tous métaux. Il est admis en juillet 1961, sur concours, à l’École Préparatoire de l’Armement (élève Ingénieur d’Armement) de l’Atelier de Construction de Puteaux;      Il démissionne en septembre 1961 pour une carrière de cadre commercial, ses qualités humaines et relationnelles, lui permirent d’atteindre très rapidement de hauts postes de direction.

C’est ainsi que de Délégué Technique, à Nîmes, chez Castollin France, en septembre 1961, il devint rapidement chef de ventes à Dijon, et Directeur des ventes à Sao Polo, au Brésil, de septembre 1967 à juillet 1969, et Délégué de Direction à Marseille jusqu’au 31 décembre 1971.

     1972 –1989, Michel anima, comme Directeur Commercial, plusieurs sociétés pour terminer Ingénieur commercial chargé des grands comptes SNCF, RATP, RENAULT, à la Direction de Paris de la SOCIETE DENY du groupe SECURIDEV.

     Puis en juillet 1994, la préretraite, et le 1er janvier 1995 la retraite, dans cette banlieue de Paris, bien entouré de sa famille, de ses deux petits fils, mais aussi de nombreux amis

. Grâce à Jacques AZAM de la même promotion, Michel s’était rapproché de l’Amicale, et nous l’avions revu à Blois, accompagné de son épouse. Majestueux, et toujours aussi direct, il nous avait démontré que la technique était toujours en évolution et que si nous ne voulions pas devenir des ânes, il fallait sans cesse progresser. C’est le message qu’il a voulu, preuves à l’appui, nous faire passer.

     C’était un artiste peintre : Michel faisait partie d’un atelier de dessins de Saint Germain, au sein duquel il était très actif. Les Arts Graphiques étaient sa principale passion, son domaine, où grâce à Internet il excellait… Il s’était engagé à nous épauler pour nos différentes réalisations en cours.

     Mais le destin ne l’a pas voulu...

 

                         Texte de  Gilbert BARRAUD